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 Mell Hirashi

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Mell Hirashi

Mell Hirashi
Messages : 49
Date d'inscription : 20/11/2013
Age : 29
Localisation : Ailleurs.

Bleach Story
Nombre(s) de RPs en cours :: 1
Citation : : A trop prendre les gens pour des chaises, on prend le risque de s'asseoir à côté !
Rival : : Seika Dorushi (Rivale, mais presque pas tout à fait en fait.)

Mell Hirashi Empty
MessageSujet: Mell Hirashi   Mell Hirashi EmptyMar 26 Nov - 19:17

HIRASHI MELL
Unknow

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© méa
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© méa
Mell Hirashi 131120075743305668
© ryoku


Mell Hirashi 131120071513439799



Le personnage

Nom : Hirashi ; Prénom : Mell ;
Ambition : Amasser toutes les connaissances du monde, obtenir une puissance incommensurable et découvrir son passé par la même occasion. ; Groupe : Vizards


Physique :Minimun 10 lignes
Mell n'est pas particulièrement superbe. Nonobstant ce fait, elle dégage un charme animal qui lui est tout particulier, un on-ne-sait-quoi qui en fait se retourner plus d'un sur son passage... Son corps est altier et possède la souplesse du chat, doué de cette beauté lascive et sensuelle du geste nonchalant et pourtant d'une précision mordante. Ses lèvres fines se dérobent souvent sur ses crocs aiguisés en de semi-sourires moqueurs et un brin sauvages, jamais apprivoisée, et toujours si imprévisible. Le galbe ferme de sa poitrine et son ventre plat confirment un corps taillé pour le combat et la vitesse, correctement proportionnée dans une silhouette qui reste néanmoins indubitablement féminine.
Elle se plaît à attacher négligemment ses longs cheveux bruns d'un simple nœud, élastique, ou tout bêtement ce qui lui tombe sous la main, n'ayant jamais eu aucune passion pour ces colifichets qu'aiment habituellement les filles. Cela lui dégage ainsi le visage, au vu de sa chevelure rebelle et farouchement indomptable...
Ses yeux tranchent sur sa peau sombre et cuivrée, d'une manière qu'il est tout simplement impossible d'ignorer. Ses longs cils noirs dévoilent un regard suave, souligné d'une langueur qui semble toujours vouloir dire plus que ce qu'elle ne laisse paraître. Ses prunelles sont félines, toujours embusquées derrière cette étincelle avide qui ne vous laisse jamais savoir si vous êtes une proie savoureuse ou un allié... De ce fait, elle cache souvent ces iris improbables derrière les montures d'une pair de lunette lorsqu'elle travaille. Cela lui donne un air sérieux et scientifique crédible, qui n'est pas pour lui déplaire !
Mis à part sa blouse blanche de service, Mell n'aime pas être habillée. Aussi a-t-elle une grosse tendance au nudisme et à l'exhibitionnisme, n'étant pas prude pour deux sous. Plus ses vêtements lui laissent de peau nu, plus cela satisfait à son bonheur !


Caractère :Minimun 10 lignes
Mell est semblable à une étincelle. Elle se brûle et se consume à la vitesse d'une bougie, sans aucun égare pour ce qu'elle laisse derrière elle quitte à ne plus être que fumée... Toujours brûlante, faisant montre d'un grand intérêt en toute occasion, sa personnalité est pourtant double. Mell est quelqu'un de très impliquée dans tout ce qu'elle entreprend, jusqu'à faire preuve d'une maniaquerie maladive pour peaufiner ses plans et satisfaire sa curiosité profonde envers le monde. La gorge sèche, avide d'apprendre dès que le mot mystère daigne s'esquisser devant elle, elle ne reculera devant rien pour en percer l'insondable secret et nourrir sa soif dantesque de savoir, jamais figée, toujours tendue vers cette main offerte de la connaissance. Elle saura tirer profit d'une grande multitude de situations et n'aura de cesse de réfléchir à quel parti lui apportera le plus d'intérêts, adoptant cette attitude faussement jovial et impudente du masque que revêtent ses traits. Mais derrière les rideaux dans l'obscurité calculatrice de son esprit, Mell est en réalité foncièrement méfiante et prudente, un sourire à double face fort grinçant...
Sa conception du bien et du mal est toute relative. Elle se fichera de la mort d'un inconnu et donnera au contraire jusqu'à sa vie pour quelqu'un qui lui sera vraiment proche. Et qu'importe si celui-ci est un meurtrier de premier ordre ! Sa soif de savoir a néanmoins une limite indélébile. Mell ne se l'explique pas mais chaque fois qu'elle tente de percer l'obscurité de son passé une peur paralysante s'empare d'elle et dévaste toute sa volonté aussi aisément qu'une brindille. Elle redevient alors une enfant traumatisée et de sombres cauchemars hantent régulièrement ses nuits, des flashs d'images sanglantes et un lointain prénom au bord des lèvres, qu'elle ne parvient jamais tout à fait à saisir... Ce malêtre fiévreux ne la quitte plus au réveil, comme un manque flagrant, et elle ressent alors le besoin irrépressible de passer ses nerfs, se défouler sur tout ce qui passe à sa portée : compulser des connaissances, laisser entièrement prise au Vizard ou se brûler vive au contact d'un homme jusqu'à l'épuisement... La conséquence notoire en est qu'elle en devient incapable d'aimer, incapable de nouer des relations sérieuses ou de s'intéresser un tant soit peu à ce qui ne vaut pas son attention. Qu'on la laisse se noyer dans sa folie intérieure...


L'Histoire
Minimum 15 lignes

Mell naquit dans une maison dotée de trois pièces, louée à vrai dire, pour l'occasion. Ses parents n'avaient pas même l'ombre d'un salaire correct, s'étaient saignés tout au long de leurs jeunes années dans l'expectative de cette nouvelle vie qu'ils pourraient s'offrir... Et qui en fin de compte, tardait à venir. Mitsuaki avait dans l'idée que cette dernière s'était probablement perdue au détour d'une ruelle, mais n'avait jamais oublié cette lueur d'espoir qu'un beau jour la lumière reviendrait dans son cœur et dans son âme... Oui, la mère de Mell était de ces gens que la candeur brille et éclaire l'espace d'un court instant, auréolés de cette naïveté enfantine qui donne un éclat doux et délicat à leur silhouette... Elle avait des gestes fragiles d'oiseau gracile, toujours tâtonnant dans un monde qui ne semblait guère être le sien, incertaine et magnifique dans ce qu'elle avait d'éphémère. Sa santé fragile n'avait pas contribué à lui permettre de réaliser les rêves dont son esprit paraissait à tout jamais rempli, toujours au loin dans cet au-delà que personne d'autre ne pouvait percevoir. Seule parfois une étincelle fugace passait dans son regard absent d'oiseau exotique, emprisonnée dans cette immense cage invisible qui grisait ses plumes d'une mélancolie insaisissable...
C'est à ses seize ans qu'elle rencontra le père de Mell, âgé de huit ans de plus. En marge d'une société qui ne voulait plus d'elle, livrée à ses frêles épaules sous le poids d'une vie qu'elle ne pouvait supporter seule, elle en tomba immédiatement et éperdument amoureuse. L'oiseau commença à chanter pour le bel hidalgo... Lui aussi avait sa part d'exotisme, avec sa peau gorgée de soleil, halée par le grand air et son regard si bleu qu'il lui semblait refléter le ciel et ses dentelles de nuages. Il n'était pas Japonais. Sa haute stature et son charme de grand brun ténébreux n'avaient d'égal que sa remarquable bienveillance à l'égare de ses prochains, magnanime en tout et pour tout avec ce brin de poésie qui lui était si particulier... Jamais en retard sur son temps, toujours en avance, toujours plus loin, il semblait être continuellement possédé par le futur avant même que celui-ci n'arrive, esquivant le présent qui lui faisait tant horreur. Comment aurait-il pu accepter de se laisser posséder par le temps, lui qui était un homme moderne et plein de malice ? Il s'astreignait ainsi jour après jour à instaurer un coup d'avance sur ce présent si traître qu'il ne voulait pas même connaître...
Un an après leur rencontre, Mitsuaki vit son ventre s'arrondir. Il ne devint plus possible de rester figé dans ce temps-là, et bientôt, il fallut partir. Fuir le regard accusateur d'une société qui ne pouvait accepter une jeune adolescente de dix-sept ans, déjà propulsée au statut de mère que ses airs d'oiseau rendait naïve. Le père de Mell l'épousa en secret et ensemble, ils déménagèrent dans l'une de ces grandes métropoles où personne ne viendrait leur chercher des noises... Là, l'avenir serait possible, il y travaillait d'ores et déjà ! Et Mell naquit, tranquillement, doucement. Fille d'un oiseau et d'un homme moderne.

Les années filèrent au-dessus de la petite famille dotée d'une maison de trois pièces. Le père de Mell se dégotta un travail de médecin à mi-temps, grâce aux études étrangères qu'il avait autrefois achevées dans sa jeunesse. Imperturbable face aux chaos de la vie, il tâchait d'apporter de quoi manger avec cette parfaite régularité particulière aux horloges qui ont toujours un coup d'avance. Mitsuaki s'alita sous la protection de son mari, éternelle recluse éphémère que tout rendait indifférente mis à part celui qu'elle aimait. Mell grandit sous le regard unique de son père, et la chaise absente de sa mère...
Elle développa très vite la nécessité d'implorer cette présence disparue par des éclats d'intelligence et de bravoure, bonne en classe comme dans les tâches ménagères. Elle paradait de son mieux devant cet oiseau alité, dont elle savait le regard perdu bien au-delà de ce monde-ci... Puis elle grandit. Et brisa définitivement ce désir implacable d'exister aux yeux de l'amour maternel.
Son premier copain eut le nom de Kyuwa. Dévoué, absorbé dans l'étonnement stupéfait d'avoir pu conquérir Mell, il conserva durant toute leur relation ces gestes et cette sensibilité de parole que l'on a avec les objets précieux et fuyants. Du haut de ses seize ans, la demoiselle s'en plaignait souvent. Dans sa famille, on lui avait appris à survivre seule, sans aide, et à encaisser les coups bien mieux qu'un stupide oiseau... Elle ne se briserait pas au moindre contact, et se dresserait éternellement face au vent telle la poupe d'un navire !
… Mais elle finit par se briser, un beau jour de printemps. L'asphalte luisait au soleil, les arbres inondaient l'air d'un rouge vibrant. Et un homme se tenait là, à l'entrée de chez elle. Blanc et pimpant dans son costume trois pièces, tout comme leur petite maison.

« Ah petite, tu arrives enfin... J'ai quelque chose à te dire, mais il vaut mieux que tu t’asseyes. Tu transmettras le message à ta mère hein ? Elle n'a pas voulu me recevoir. Voilà, ton père est mort et... C'est la vie comme on dit, non ? »

Oui, c'était la vie. Et elle n'en finissait plus. Le père de Mell était allé si loin qu'il avait même eu de l'avance sur sa mort, et sur l'horaire du camion qui sortait ce jour-là un peu trop brusquement du parking... L'horloge s'était enroué et il n'y avait plus d'homme moderne dans son cœur. Il avait débordé dans un trop plein de larmes, un trop plein de souffrance, pliée en deux dans son lit comme un pantin cassé maintes et maintes nuits. Elle loupa l'école, rata tous les appels désespérés d'un Kyuwa amoureux et perdu. A dix-huit ans, peut-on manquer autant d'une présence... ? Mell pensait savoir la réponse...
Elle sombra. Alcool, drogues, tout vint se consumer entre ses mains, jamais assez, jamais suffisant pour oublier. Ses fréquentations changèrent, elle devint chat dans la nuit, souple et mordante au fil des règlements de compte entre gang. Kyuwa le réalisa et s'effraya d'un tel revirement de situation : il la plaqua comme on rompt une chaine, sous le regard morne et indifférent de la belle. Dès le lendemain, elle sortait avec le chef de leur petite bande de rebelles de la société, un dénommé Takiji aux allures de despote effréné.
Aussi étrange que cela puisse paraître, ce fut à l'annonce de la mort du père de Mell que sa mère parut brusquement émerger de sa rêverie. Mitsuaki ne pleura pas, ne s'enferma pas dans son deuil. Elle se leva, rangea son futon, se lava, se peignit, et sortit en ville. Elle trouva un travail sur l'heure, et se consacra avec frénésie et sérieux à son nouveau poste de secrétaire dans une petite entreprise de papier essuie-tout. Plus la déchéance de Mell semblait grande, plus Mitsuaki s'auréolait d'un plumage éclatant. Malgré tout, elle prit également conscience qu'elle avait une fille et que cette dernière se perdait peu à peu pieds dans les ténèbres de la société... Elle se découvrit un rôle de mère, apprit à apprivoiser cette figure d'elle-même et tenta d'imposer son autorité sur Mell dans l'espoir de la sauver et de mieux la comprendre. Elle ne put que se heurter au mur de violence que lui interposa immédiatement sa fille, qui ne comprenait absolument pas pourquoi cet oiseau stupide s'intéressait aussi soudainement à elle...

« Il n'y a plus Papa pour te protéger ? Tu veux maintenant imposer ce rôle au seul membre de ta « famille » qu'il te reste, incapable que tu es de te débrouiller ?! »
Trop d'années étaient passées à vivre comme deux étrangères...

A vingt-deux ans, Mell tomba brusquement enceinte de Takiji. Les cercles familiaux ont parfois cela de vicieux qu'ils traquent les générations pour y répéter les mêmes drames... Elle plaqua tout, toutes ces sombres brumes dans lesquelles elle s'était enfermée, et s'enfuit dans la plus grande course de sa vie vers la lumière qui filtrait de la maison familiale. Hors d'haleine, elle ouvrit la porte à la volée, et d'un regard sut que la seule personne qui comptait vraiment s'y trouvait là depuis toujours... Sans un mot, sa mère l’accueillit dans la chaleur de ses bras d'oiseau, et s'érigea pour elle en un soutien inébranlable face à cet enfant qui serait à venir...
Au terme de sept mois où Mell ré-apprivoisa cette vie normale qu'elle avait si violemment quittée, optant pour des études de médecine en l'honneur de son père, elle tomba avec une amie sur Takiji. Ou plutôt, ce dernier les traqua dans une ruelle et convint avec son clan de faire payer cette trahison à celle en qui il avait autrefois eu confiance... Son amie disparut dans les méandres d'une venelle adjacente, et ses cris ne furent bientôt plus que silence. Mais ce n'est pas ce qui surpris le plus Mell, non. Ce fut plutôt le claquement sec d'une détonation, l'air effaré de Takiji qui regardait sa main comme une partie extérieure à lui-même, le canon fumant de l'arme et la détente qu'il avait pressée sans le réaliser...
Une fleur rouge naquit sur son ventre. Ses pétales s'ouvrirent en d'étranges arabesques sur le tissu imbibé de sang, et Mell ne put que constater qu'en fin de compte, mourir, cela n'était pas qu'une simple partie de plaisir...

¤
¤ ¤
Mell le rencontra pour la première fois lorsque le contact chaud et doux de son pommeau effleura son front. La chaine qui enserrait son cœur d'un étau noir de vide lui parut moins pesante, moins menaçante... Il y avait de la bonté dans ce regard là, de la tendresse dans ces mains d'homme qui lui offrait la lueur d'un paradis qu'elle n'avait encore jamais entrevu. Elle voulut parler, probablement. Mais ces moments-là ont de cela du rêve qu'ils ne laissent sur la langue que le goût lointain de l'ivresse et la sensation légère d'un songe éveillé... Rêvait-elle ? Qui était cet homme ? N'était-elle pas morte, à l'instant ? Tant de questions se bousculaient à la porte de son esprit qu'elle fut incapable de leur faire franchir ses lèvres. Seuls leurs regards se rencontrèrent. Et Mell sut qu'une nouvelle chance lui était accordée...
Sa silhouette s'effaça peu à peu dans l'air comme un souffle de brume. L'homme eut un sourire heureux, une aile de papillon qui fit échos dans son cœur... Et Mell disparut.

S'adapter au Rukongai lorsque l'on vivait dans les quartiers pauvres de Soul Society n'était pas aisé pour tout le monde. Mell avait caressé le doux espoir d'y retrouver son père durant les quelques premiers mois qu'avaient duré son errance et sa découverte. Mais ici les choses n'étaient pas semblables au monde réel... Son père devait être là depuis plusieurs années, et rien ne lui disait qu'il n'était pas perdu dans les quelques soixante-dix-neuf autres quartiers qui accueillaient la grande majorité de la population terrestre. C'était peine perdue. Du moins si elle se bornait à le rechercher de cette manière-ci. Mell était persévérante. Elle avait le crâne dur et sourd à l'abandon... Alors commença-t-elle à s'intéresser de très très près à l'histoire et aux lois qui régissaient Soul Society. Elle apprit par là même que son mystérieux sauveur n'était autre que ce que l'on appelait couramment un Shinigami, et que sa seule solution pour le retrouver et espérer l'en remercier était de devenir elle-même l'un de ces anges de la mort... Et ce n'est qu'alors que son père pourrait venir à elle. Une fois son visage devenu connu des soixante-dix-neuf autres quartiers, ce dernier n'aurait plus aucune excuse pour prétexter ne pas l'avoir cherchée ! Assurée enfin de cet avenir qui lui manquait tant, elle quitta durant la nuit la petite masure qui abritait cette soit-disant famille qu'on lui avait si arbitrairement attribuée... Mais ils n'étaient pas comme elle. Elle était différente d'eux en ce qu'elle avait de plus désirable, forte de ces combats passés qui avaient forgé sa silhouette en une arme mortelle au corps-à-corps, et animée de cette volonté impérieuse de survivre par-delà la mort... Elle ne se laisserait pas dépérir ici. Le Rukongai n'avait rien du paradis promis !

Comme prévu, les portes du Seireitei s'ouvrirent pour elle, et elle dut bientôt étudier d'arrache-pied pour ne guère se laisser distancer... Ce qui n'était pas une mince affaire. Elle découvrit très vite ce qui ferait alors sa renommée parmi ses professeurs, autrement dit sa capacité absolue à devenir plus malhabile qu'un canard boiteux dès lors qu'elle tenait son sabre entre ses mains... Son inaptitude complète à être une bonne épéiste devint rapidement une évidence. Elle n'était tout simplement pas faite pour cela. Où avait-elle échoué, quel chemin n'avait-elle pas pris qu'avaient pu prendre les autres ? Cette question là restait un mystère pour elle et ses forces s'amenuisaient peu à peu sur un problème qu'elle ne pouvait résoudre...
Peut-être prenait-elle tout simplement la mauvaise voie, se dit-elle un jour. Elle possédait une facilité déconcertante pour les études, l'aspect théorique des choses dont son esprit sa gavait telle une encyclopédie asséchée... Sa mémoire spectaculaire ne lui fit pas défaut, et elle devint en mesure de ne plus jamais oublier. Alors elle se mit à fourrager dans tous les ouvrages qu'elle put trouver, et compulsa de formidables quantités de connaissances : c'est là qu'elle trouva la solution à son problème. Il était clair qu'elle était excellente à mains nues. Mais face à tous les autres épéistes de renom, lorsqu'elle-même n'était qu'une sombre brêle armée d'un sabre... Elle ne ferait pas long feu. Ô combien même était-elle souple et aussi vive qu'un félin, le fil d'un rasoir pourrait réduire à néant ce qu'elle s'efforçait de faire avec ses simples poings. Il lui fallait donc apprendre le Kidō, ainsi que ses formes dérivées nommées respectivement Hadō et Bakudō. Ces dernières seraient sa porte de sortie vers le vrai monde des Shinigamis, la fin de ces longues années d'étude et d'ardeur non récompensées !

Mell finit ses études avec plusieurs années de retard sur ses camarades. Néanmoins son génie ne resta pas inaperçu, malgré ses deux pieds gauches en matière d'armement. Son professionnalisme et l'art magistral dont elle usait lorsqu'elle formait ses Kidō parvint à attirer l'attention de la douzième division du Gotei 13. Elle fut recrutée en un tour de main par l'ancien capitaine qui se verrait condamné dans un futur proche... Mais les événements n'en étaient pas encore arrivés là, et pour l'heure, Urahara restait le seul maître compétent en la matière, fondateur du réputé Bureau de Développement Technique. Mell ne se l'avoua probablement pas tout de suite, mais elle conçut pour Urahara des sentiments qui étaient bien au-delà de la simple relation de supérieur à soldat. Elle l'admirait dans ce qu'il avait de si fantasque et de si étrange à lui-même, toujours au-delà du présent comme l'était son père. Et tout comme ce dernier, Urahara fut chassé de sa propre vie pour être allé trop loin dans le futur...
Un an après son recrutement, Mell dut faire face à son nouveau capitaine, Mayuri Kurotsuchi. Qu'aurait-elle pu dire, elle, pauvre hère sans fonction ni utilité particulière, confrontée à quelqu'un qu'elle n'aimait certes pas, mais bien plus gradé qu'elle... ? Elle tâcha dès lors d'oublier consciencieusement Urahara et d'enterrer avec lui les maigres prémices de ses sentiments...

Brillante scientifique à cet âge d'or où Mayuri Kurotsuchi n'avait pas encore eu l'audace de créer Nemu Kurotsuchi, Mell devint remarquablement rapidement lieutenant de sa division. C'est en ces temps heureux qu'elle retrouva son sauveur d'autrefois, déplacé dans la douzième division par l'un de ces hasards dont seul le destin avait le secret. Il avait un sourire d'enfant dans un corps d'homme qui paraissait trop grand pour lui. Ses cheveux bruns étaient trop longs et il avait ce don particulier d'attirer les faveurs de ceux qu'il croisait... La candeur en lui était quelque chose de naturel, et tout venait spontanément à ses lèvres dans la précision de ses gestes. Il était solaire. Solaire comme elle n'avait jamais vu personne l'être. Lorsqu'il souriait, ses yeux souriaient aussi et se plissaient de cette lueur goguenarde, du haut de son effronterie intrinsèque... A elle de s'énerver alors, les mains sur les hanches dans un jeu qu'elle connaissait par cœur, inventant l'art et la manière de le rabrouer tout en lui disant je t'aime. Et lui de rire, de ce rire d'enfant à l'apparence si adulte et masculine, insouciant et pourtant si sérieux dans ses véritables pensées sous-jacentes... Il était un iceberg. Tout bougeait en surface, la glace ne savait que refléter le soleil et les humeurs des intempéries, mais en-dessous, plus bas... L'eau était sombre et agitée, la glace crissait sous la puissance de ces violents courants marins et laissait supposer une bien plus grande maturité qu'il ne voulait le laisser transparaitre. Il était double -un autre versant de lui qu'il ne dévoila qu'à Mell.
Il s'appelait Nobuo, et son regard était ce qu'il y avait de plus particulier chez lui. Ses yeux n'avaient aucune couleur précise et semblaient n'être que le prisme à travers lequel le soleil se réverbérait, mélange suave de tous les opposés de l'arc-en-ciel. Ce regard si étrange dérangeait tous ceux qu'il se mettait à fixer longuement, comme s'il n'avait plus rien d'humain, un peu magique probablement. Mell aimait ce regard. Il lui rappelait ses propres différences avec ce voile de douceur qu'il n'employait plus que pour elle...
Soixante-dix années passèrent ainsi comme neige au soleil.

¤
¤ ¤
Et un beau jour, la neige fondit...

Du sang gouttait sur le sol mêlé de terre, et le rouge tiède prenait des allures de craie tranchante sur le halé de sa peau. Cela suivait les lignes complexes de son bras, traçait le contour de ses doigts, là, jusqu'à son corps désarticulé...
Du sang. Un rouge pourpre sanglant, brutal qui lui recouvrait la peau comme un masque de chair, découpant des corolles sur ses doigts. Elle ferma les yeux, déglutit dans ce nuage vaseux qui lui embrumait l'esprit. Réfléchir, elle devait réfléchir. Réunir les bribes de conscience qui s'effilochaient si vite dès qu'elle tentait de les saisir...

Elle se souvint.

Une alerte mineure... Des traces résiduelles de la pression spirituelle d'un hollow, repérées la veille au large d'une clairière. Oui, elle pouvait s'en occuper seule. Non, nul besoin de renfort, elle irait avec Nobuo et un autre membre de la douzième division... N'était-elle pas un génie, parfaitement qualifiée pour mener son équipe à la victoire ? Ils étudieraient le terrain comme à leur habitude, et rien ne serait plus facile que de rapporter des échantillons d'étude pour le bon plaisir de Mayuri Kurotsuchi. Rien ne serait plus facile.

Elle se souvint.

Elle se souvint du hollow qui n'en était pas un, de cette arrancar qui les avait décimés par sa simple et unique faute. Oui qu'elle avait dit, nous pouvons le faire. Prouver aux autres divisions que nous ne sommes pas que des rats de laboratoire. Non, nous ne ferons pas demi-tour, l'ennemi est faible et nous sommes trois. Mais à qui voulait-elle donc le prouver ? A elle ? Tant d'erreurs, tant d'impatiences dans le maniement du sabre avaient-elles fait grandir en elle la graine de la jalousie ? Orgueilleuse, si imbue d'elle-même... Elle avait présumé de ses forces et refusé de voir la réalité en face. Tout simplement.
Elle se souvint du regard violet, si violet de la jeune fille au visage doux... De la manière propre et technique avec laquelle ses mains avaient traversé le torse de Nobuo sans une once de résistance, et cet air surpris d'enfant, si surpris qu'il avait affiché. « Tiens ? » aurait-on pu lire sur ses traits...
Puis il avait titubé comme un navire noyé d'ivresse, une amorce de sourire hésitant sur les lèvres, un début d'incompréhension quant à tout ce sang qui se déversait sur lui-même... Et Mell n'avait pu qu'observer, anéantie par cet effroyable frisson glacé qui avait englouti jusqu'à sa faculté même de penser.
Pas un d'entre eux ne bougea lorsque l'arrancar se remit en mouvement, délestant Nobuo de son sabre. Mell ne réagit pas plus lorsque son second partenaire vola en éclat et qu'un coup partit dans sa direction. Elle heurta un mur de béton avec la violence d'un ouragan, arrachée du sol comme une simple brindille futile. Son corps ne produisit pas plus de bruit qu'une poupée de chiffon lorsqu'elle s'effondra dans la poussière terreuse...
Six, sept os cassés constata-t-elle dans un étrange égarement. Un liquide chaud et poisseux s'ouvrait en corolles sous son corps brisé... Mais elle était consciente. Suffisamment pour se rappeler, suffisamment pour voir l'arrancar encore debout avec ce détachement surnaturel que lui conférait la douleur. Une ombre se déplia alors, là, juste à côté d'elle. Et un second arrancar apparut.

« Ahah Seika, on dirait bien que tu as merdé ! Regarde un peu là, t'en as deux encore en vie ! »

« Ferme-la, finis le boulot puisque tu as une si grande gueule. »
… Deux ? Nobuo était en vie ?
Une ombre se déplia sur la vision floue qu'elle avait du monde. Elle comprit vaguement que le deuxième arrancar devait s'intéresser à son cas... Mais cela n'avait plus d'importance. Car Nobuo était en vie. Qu'importe si son corps lui permettait de glaner quelques secondes de plus pour qu'il puisse s'en sortir ? Les autres divisions ne tarderaient guère à venir...

« Laisse-moi prendre mon temps, t'en as bien eu pour t'amuser non ? A mon tour ! »
Une poigne se saisit de son uniforme et la souleva sans aucune difficulté. Son corps produisit un horrible bruit de bocal vide, ses membres tordus et cassés pendant misérablement dans le vide, avec ce saugrenu qu'ont seuls les pantins et les poupées...
Un lent sourire suave étira les lèvres de l'arrancar. Un déchirement crissant jusqu'à ses oreilles, dévoilant ses dents en un simulacre de clown heureux. Elle sentit ses doigts froids se poser sur sa joue, glisser avec douceur sur sa pommette comme s'il en cherchait les contours...

« Je vais t'ôter ce si joli regard d'espoir... »
Lent, lent sourire... Il caressa du plat du pouce sa paupière, presque avec tendresse.
Ses ongles s'enfoncèrent alors dans sa peau. Et Mell hurla à s'en déchirer la voix...

¤
¤ ¤
Mell se réveilla une semaine et deux heures après cet événement. On accourut à son chevet comme une nuée d'insectes venus voir une bête de foire. On lui raconta qu'une division était arrivée juste à temps pour empêcher l'arrancar aux cheveux violets de l'achever, et était parvenue à mettre le duo en déroute... Personne n'était en mesure de savoir ce qu'il était advenu d'eux depuis. Des soins lui avaient été administrés en urgence et Retsu Unohana en personne avait dû déployer des trésors de talents pour rétablir son corps durant cette longue semaine. Mais Mell se sentait inexplicablement vide. Quelque chose clochait.

« Je... Je ne sens plus mon énergie spirituelle... ? »
Ce fut Retsu Unohana qui lui répondit. Et Mell sut enfin pourquoi son réveil était accueilli par tant de visages défaits...

« Ils t'ont laissé dans un état très proche de la mort. L'arrancar qui a arraché tes yeux a également brisé ton âme... Tu n'es plus une Shinigami... »
Un trouble, une fêlure naquit dans son corps. Elle suffoqua, manqua d'air, fouilla la pièce à la recherche du moindre regard capable de lui démentir ces propos, ces mots qu'elle ne voulait pas entendre. Pas comprendre. Puis, doucement, une idée s'insinua dans son esprit, terrifiante, aberrante...

« Mais... Non... J-Je vois... Mes yeux sont toujours là ! Je vois très bien ! Et... Et Nobuo... ? »
Elle blêmit, sa lèvre inférieure se mit à trembler. Avec la lenteur d'un cadavre elle porta une main à ses yeux, une angoisse sourde qui lui tordait violemment les entrailles et lui donnait la nausée. Elle arracha les draps de son corps courbaturé, se précipita en-dehors de ce lit qui avait des allures de linceul... Ses pieds s'enroulèrent dans le tissu et ses jambes trop faibles cédèrent sous elle. Personne ne vint l'aider. Pourquoi, pourquoi personne n'osait la regarder ? Quel était cet air profondément mal à l'aise qu'ils affichaient tous, pourquoi, pourquoi personne ne répondait à sa question ? Elle se releva, glissa, s'accrocha au mur pour avancer, progresser vers la maigre salle d'eau qu'elle savait attenante à cette pièce avec l'hystérie d'un funambule déraciné...

Là-bas, il y avait un miroir. Et ce miroir lui refléta le regard effrayé de Nobuo...

Elle recula, percuta le mur derrière elle qui lui fit perdre pieds. Une envie violente de vomir la plia en deux, secouée de spasmes face à cette réalité absurdement effrayante.

« Je suis désolée. Mais c'était son choix... Lorsque la division est arrivée il était déjà à l'article de la mort, rien n'aurait pu le sauver... Alors il a demandé à ce que cette greffe soit faite puisque... Puisque ses yeux ne lui seraient plus d'aucune utilité... Il t'aimait Mell, il t'aimait vraiment. Comprends son choix et le nôtre... »

Mell ne comprenait pas. Les jours étaient passés, et elle était restée là, indifférente à tout comme au monde. Perdue dans un ailleurs intérieur, perdue à jamais pour elle-même et pour les autres... Son esprit s'était égaré, recroquevillé sur un cri de souffrance qui jamais ne franchirait ses lèvres, son regard absorbé par le vide, amorphe à toute réaction. On ne savait trop quoi faire d'elle puisqu'elle n'était plus même Shinigami. Et gênante de surcroît.
Mell avait parfois un élan de conscience, s'était acharnée à détruire chaque miroir du bâtiment avec la haine viscérale d'un fou, s'écorchant les mains et les pieds sur ces tessons de verres qui la torturaient tant... Et chaque fois qu'elle tentait de mettre fin à ses jours, ces yeux, ces yeux étaient là pour lui rappeler qu'elle tuerait également Nobuo par ce geste. Sans répit. Sans fuite en avant.

Alors, un beau jour, elle disparut. Un Shinigami gagné à sa cause lui permit de sortir de cette cage vivante que formait Soul Society... Et celui qu'elle attendait tant n'eut aucune peine à la retrouver. Oui, elle l'avait toujours su... Urahara serait là pour l'aider. Lui, saurait.

Saurait qu'elle voulait oublier.

Elle ne sentit pas les lourds sanglots qui lui maculaient les joues, le souvenir de tous ces cris de souffrance qui avaient déchiré la nuit par sa faute... Sa voix, pour la première et dernière fois, se traça un chemin à travers sa gorge asséchée, comme un cri...

« Je veux oublier. »
Je veux oublier le sang, la peine, les larmes. Je veux oublier ma mère, l'oiseau perdu, et mon père, l'homme moderne. Je veux oublier ce camion qui ce jour-là a fait sombrer ma vie, je veux oublier ces nuits de passage à tabac, lorsque la douleur devenait trop forte, trop grande. Je veux oublier cet enfant que je n'aurais jamais, la fleurs sur mon ventre et la douzième division.

Je veux oublier Nobuo.
Effacer ce nom, ce visage, le souvenir de son existence, oublier que ce sont ses yeux que je vois tous les matins à la place des miens... Oublier tout. Et revivre, enfin...

Urahara lui proposa bien plus que la perte de sa mémoire. Il s'agissait bel et bien d'une nouvelle vie, un horizon qu'il pouvait lui offrir... Elle recouvrerait sa puissance d'antan, sa pression spirituelle et plus encore. Mais pour ce faire, elle devrait se vaincre elle-même, et seulement alors lui ôterait-il ses souvenirs... Elle se réveillerait là-bas, dans le monde humain, et devrait apprendre à contrôler son nouveau elle.

« Vizard » était un si joli mot aux oreilles de Mell...


¤
¤ ¤
Le temps passa. Mell recouvra sa joie de vivre, sa puissance, la diversité et la complexité d'un monde qu'elle se mit à aimer au-delà de toute rationalité. Comment aurait-il pu en être autrement ? Urahara avait tenu sa promesse, cette promesse qu'elle avait d'ailleurs oubliée en même temps que tous ses souvenirs. Elle s'était éveillée perdue dans une rue, et s'était accroché à toutes ses connaissances qui elles n'avaient pas disparues. Elle était un Vizard pour une raison qu'elle ne s'expliquait pas, et Soul Society existait quelque part dans ce monde, ainsi que différentes strates d'univers et de races... Plutôt d'un abord solitaire, elle parvint néanmoins à simuler une vie humaine, travaillant le jour dans un institut de recherche pour payer son appartement, et s'exerçant à sa puissance de Vizard la nuit, par l'étude des courants spirituelles. C'est ici que commence cette aventure.



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MessageSujet: Re: Mell Hirashi   Mell Hirashi EmptySam 30 Nov - 21:29

Bienvenue à toi sur le forum =).
Désolée pour le retard, mais ton code est validé !

Que dire de plus mise à part que la partie Histoire est juste magnifique *w*.
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MessageSujet: Re: Mell Hirashi   Mell Hirashi EmptyDim 1 Déc - 23:45

Merchiii pour le compliment ! =D

Je suis heureuse d'annoncer que ma fiche est dès à présent finie ! ~
(Navrée pour la longueur soit dit en passant !)
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MessageSujet: Re: Mell Hirashi   Mell Hirashi EmptyMar 3 Déc - 17:43

Présentation validé


Donc je valide, désolée du retard Razz .
Je t'ajoute à ton groupe et tu pourras profiter du forum à ta guise ^^.
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MessageSujet: Re: Mell Hirashi   Mell Hirashi Empty

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