Tout commença dans la ville de Nagasaki au Japon durant la période Edo. A cette époque, son pays limitait considérablement les échanges avec l’occident ; parmi les étrangers, c’était principalement les hollandais, les chinois et les anglais qui avaient encore le droit de faire du commerce, et ce dans une zone extrêmement restreinte. De nombreuses tensions existaient entre les isolationnistes et les partisans de l’ouverture aux étrangers. Durant cette période, un jeune hollandais fraîchement débarqué d’un navire marchand tomba follement amoureuse d’une jeune japonaise ; leur idylle se fit dans le plus grand secret, pour éviter que la jeune femme ne soit rejetée voire tuée pour avoir suivi son cœur. Le jeune couple avait pour projet de quitter le pays du soleil levant ensemble, et de partir vivre en Hollande. Ils savaient que les choses seraient légèrement plus simple ainsi, et qu’il serait plus facile de faire accepter leur famille atypique en Europe plutôt que dans ce pays se refermant sur lui-même de plus en plus. Un petit détail vint totalement chambouler leur projet. Keiko, la jeune japonaise, tomba enceinte et la grossesse fut nettement visible très rapidement. Ce qui aurait dû être un heureux évènement se transforma en un problème impossible à gérer et à dissimuler. Elle dut alors expliquer la situation à son entourage, et exposa ainsi ses projets. Les parents de Keiko se montrèrent d’abords très opposés à cette idée, avant de finir par apporter leur soutien à leur fille unique. La situation prenait donc une tournure moins tragique. Cependant, une rumeur se répandit dans la ville et le quartier où habitaient les deux tourtereaux. Le jeune hollandais fut tué, et la future mère dut disparaître pour éviter de subir le même sort. Celle-ci se dissimula en pleine campagne, dans une petite ferme tenue par un vieux couple d’agriculteurs ; ces derniers accueillirent la jeune femme avec joie et prirent soin d’elle. C’était l’enfant qu’il n’avait jamais pu avoir.

A sa naissance, Takumi fut accueilli par un trio de personne prêt à tout pour protéger et veiller sur ce petit être. Son nom et son prénom était totalement japonais, afin de dissimuler ses origines… Enfin cette tentative fut vaine puisque ce fut un beau bébé blond aux yeux bleus avec des traits japonais qui vint au monde. La première étape fut de le dissimuler aux yeux de tous, et de teindre ses magnifiques cheveux blonds ; pour ses yeux bleus, la seule solution fut de le montrer le moins possible… Au fur et à mesure, la famille de l’enfant finit par faire croire que ce dernier était aveugle, leur permettant de dissimuler son magnifique regard azuré derrière un bandeau. Son enfance fut plutôt heureuse, compte tenu des circonstances ; il avait le droit de sortir tant qu’il restait dans la forêt, et n’approchait pas du village. Et surtout, ses yeux et ses cheveux ne devaient jamais être révélé à quiconque. Son éducation fut prise en charge par le vieux couple, sa mère dépérissait de plus en plus ; de manière involontaire, le jeune garçon était responsable de cet état des choses : sa ressemblance avec son père ouvrait à nouveau la blessure de la mort du seul amour de la jeune femme. Toujours à l’écart du monde, le métis jouait régulièrement à la guerre, recréant les légendes racontées par « son grand-père ». Il était toujours le héros sauveur du Japon. Lors de l’une de ces épiques reconstruction, en plein terrassement d’une pauvre souche maquillée en samouraï, des bruits attirèrent l’attention du jeune combattant ; poussé par la curiosité, celui-ci découvrit une bande de jeune du village entrain de maltraité un pauvre homme. Ce dernier était en piteux état, en haillon, souffrant sûrement de malnutrition ; incapable de riposter et se défendre, malgré tout il tenait fermement un objet enveloppé dans un morceau de tissu de grande qualité. Ce bien semblait plus précieux à ses yeux, que sa propre vie.

Cette rencontre changea la vie du jeune garçon. Sans prendre le temps de la réflexion, ce dernier était intervenu dissimulé sous une capuche ; armé de son morceau de bois, courant en hurlant très fort, il avait fait fuir les assaillants. Son regard croisa celui de la pauvre victime, qui se contenta de lui lancer un regard empli de gratitude ; cette réaction étonna l’enfant, préparé à être détesté et chassé si on découvrait sa véritable origine. Ses yeux bleus ne semblèrent ni choquer ni importuner cet étrange personnage. Quelques semaines plus tard, le vagabond portant le nom d’Hayato Sahachi était devenu un membre de la famille. Il travaillait au champ avec le grand-père, et le jeune Takumi ; son aide apporta beaucoup de réconfort et de soulagement à la petite famille. Sa présence soulageait le vieux bonhomme d’une partie de son travail. Cet homme était devenu le modèle du jeune garçon, il traitait ce dernier normalement ne prêtant aucune attention à son apparence et ses origines ; l’intéressé apprenait beaucoup de chose auprès de cet être entouré de mystère. Après quelques mois, le curieux bambin découvrit ce qui avait tant importance auprès de son modèle : un katana d’une qualité rare. Enthousiaste et curieux, le jeune Hiyuu fit part de sa découverte à son modèle… Durant près de trois jours, Hayato n’adressa pas la parole et ne s’occupa pas du garçon ; ce dernier était très triste et le cacher difficilement, il regrettait sincèrement son acte. Puis un matin à l’aube du quatrième jour, le jeune métis fut réveillé très tôt et emmené par l’étrange personnage à la pêche. Une heure plus tard, ils étaient assis sur le bord de la rivière dans un silence pesant ; âgé d’une dizaine d’année, le jeune garçon hésitait à prendre la parole, de peur de perdre ce père de substitution.

Le silence pesant fut interrompu par deux choses : une main posée sur le crâne de l’enfant et des paroles de réconfort. Obligeant l’enfant à écouter, Hayato raconta son histoire de manière franche et directe. Buvant les paroles de son interlocuteur, Takumi fut totalement hypnotisé ; il laissa d’ailleurs échapper un certains nombres de poisson. Ce vagabond était en réalité un samouraï, devenu rônin ; il avait connu beaucoup de guerres et de combats… Durant un long moment après la fin du récit, le jeune Hiyuu resta silencieux totalement subjugué par cet homme, qui avait connu la vie dont il rêvait à cause des récits de son grand-père. Le reste de la journée fut rythmée par les questions du jeune garçon, excité et heureux de cette découverte. Evidemment, tout le monde peut se douter de ce qui arriva par la suite ! Le jeune combattant en herbe suivit Hayato durant plusieurs jours, le suppliant de lui apprendre à se battre et à protéger sa famille. Il connaissait le sort qui avait été réservé à son véritable père, et surtout ce que l’on ferait à sa mère si on venait à le découvrir lui. Bien que très jeune, son courage était déjà très grand et sa détermination tout autant. Par dépit, ou lassitude, l’ancien samouraï accepta cette tâche sous plusieurs conditions ; le jeune métis ne comprit pas tout de suite la signification de toutes ces interdictions et ces réglementations, en tout cas sur le coup. Finalement, ces entraînements servirent de thérapie au vagabond et resserrèrent les liens entre l’enfant et l’adulte.

La vie suivit son cours pendant près de cinq ans. Takumi montra des aptitudes plutôt exceptionnelles dans la maîtrise du katana, et s’entraînait très dur sous la tutelle d’Hayato. A présent, le petit groupe hétéroclite formait réellement une famille : Hayato était en couple avec Keiko, et cette dernière était officiellement considérée comme la fille du vieux couple pour les villageois. Un véritable bonheur pour ces personnes aux passés pleins de cicatrice et de blessures, qui ne guériraient peut-être jamais. Même l’adolescent pouvait se promener en ville grâce à un stratagème mis au point par son père d’adoption, ses cheveux étaient teints et la couleur de ses yeux modifiés par un procédé légèrement douteux et effrayant… Mais peu lui importait puisque cela lui donnait l’occasion de se déplacer librement, et à visage découvert. Malheureusement tout dans la vie à une fin, bonne ou mauvaise. Pour Takumi, elle eut lieu lors de son premier et de son dernier combat en tant qu’être humain de nombreuses années plus tard alors qu’il approchait la vingtaine. En effet, à force d’apparaître de plus en plus en public, Hayato avait fini par être retrouvé par d’anciens ennemis. Ces derniers attaquèrent la petite famille alors qu’elle rentrait du village. Ils se défendirent tant bien que mal, mais le nombre vint rapidement à bout du courage et de la ténacité du samouraï et de l’adolescent ; ils furent les derniers à tomber. Takumi fut tuée à cause d’une petite erreur d’appréciation, il n’avait pas fermé les yeux à temps et du sang s’était infiltré, le rendant aveugle le temps de l’attaque fatale.

Contrairement à ce qu’il pensa au moment de sa mort, sa vie ne se termina pas ; elle ne faisait que commencer. Il ouvrit les yeux sur son corps, et sur la chaîne brisée dépassant de son corps fantomatique. Sa famille était autour de lui. Observant les alentours pour comprendre ce qui leur arrivait, Takumi vit un homme habillé de noir, armé d’un sabre observant la scène ; il s’adressa à lui pour l’invectiver de son inaction, pensant n’avoir aucune réponse vu qu’il était mort à présent. A la grande surprise de tous, cet homme répondit et s’approcha du groupe. Il se présenta comme un shinigami et leur expliqua la situation… La seule joie de ce moment fut que cet étrange personnage laissa le temps à la famille de se dire au revoir ; en effet, leur mémoire allait être effacée et leur lieu de réapparition à la Soul Society serait à coup sûr différent.

Takumi se réveilla à la Soul Society. Ses seuls souvenirs étaient son nom complet et surtout l’image de cet homme habillé de noir approchant la garde de son épée vers son front. Il eut beaucoup de mal à s’intégrer dans une famille du Rukongai, dans la mesure où son regard décourageait les quelques volontaires à lui adresser la parole ; de manière surprenante, ses pupilles étaient à présent d’un rouge sang plutôt inquiétant. Cependant une fois ce cap passé, sa vie fut plutôt bonne et heureuse bien que constamment tiraillée par la faim. Aucune explication ne vint justifier le fait qu’il était le seul à ressentir ce besoin et ce vide… Un homme en kimono noir faisant une ronde dans le district où vivait le jeune Hiyuu découvrit cette âme si particulière. Il emmena sa découverte à l’académie des shinigamis, on lui expliqua alors de quoi il retournait ; c’est alors qu’un sentiment très fort, cette volonté de combattre remonta à la surface et le fit accepter la proposition de tenter sa chance sans trop réfléchir aux conséquences. A présent, il est totalement incapable de déterminer avec précision combien de temps il avait passé dans le Rukongai ; il faut dire que lorsque l’on a l’éternité devant nous, il est difficile d’appréhender la notion du temps à l’échelle humaine. Au jugé, Takumi pensa qu’il avait dû y passer une dizaine d’année environ. C’est ainsi que démarra la vie de shinigami pour le jeune homme, encore un coup du sort, le hasard ou tout simplement le destin...

Entré à l’académie, il excellait dans le maniement du sabre, souvenir de son ancienne vie ; même si sa mémoire était effacée, son corps gardait les réflexes de ses entraînements : la mémoire du corps probablement. Le Kidô et le hadô bien que plus difficile au premier abord ne lui posèrent que peu de problèmes au final. Au sein de l’académie, sa réputation était excellente. C’était un élève brillant, un camarade jovial et sympathique bien que secret et réservé ; les instructeurs lui prédisaient déjà un bel avenir au sein du Gotei 13. Ses années d’académie se passèrent sans encombres, il répondit aux attentes de tous et prouva sa valeur à de nombreuses reprises. Le diplôme approchant, Takumi se sentit de plus en plus serein concernant son avenir ; une légère impatience contrebalançait sa nonchalance. Le jeune shinigami intégra la dixième division, et n’eut aucun mal à trouver sa place au sein de celle-ci. D’abord cantonné à des tâches insignifiantes, le capitaine de l’époque finit par reconnaître son potentiel et le prit en quelques sortes sous son aile. Ce dernier entraîna le jeune homme, et le conseilla pour lui apprendre les rudiments de sa vie à venir. Il en apprit de nombreuses choses, encore bien utile aujourd’hui. On lui assigna des missions de plus en plus nombreuses, et de plus en plus difficiles. Il s’octroya le respect et la confiance de ses camarades, ainsi que de ses supérieurs et gravit les échelons petit à petit jusqu’à occuper un poste de siège. Près d’une soixantaine d’année après son intégration dans la division, Takumi occupait le poste de troisième siège et maîtrisait déjà le shikai.

C’était un officier qu’on respectait, mais que l’on craignait aussi surtout durant les affrontements et les entraînements. Son shikai avait des capacités plutôt particulières et effrayantes selon certains. Son Zanpakutô avait pour nom Kifune, et était de type foudre. La libération de l’arme était très simple. Tout en prononçant la phrase « Aveugle, Kifune », Le Shinigami remet alors la lame dans le fourreau. Ce dernier disparait, et à la place, un courant électrique parcourt la longueur de la lame à un intervalle régulier, sous la forme de légers éclairs bleutés ; il faut malgré tout un certain sens de l’observation pour les apercevoir, même si le craquement est parfaitement audible. Cette libération rend la lame légèrement plus tranchante, de plus, même un effleurement de la lame transmet des impulsions électriques dans le corps de l’ennemi. Cela peut aller d'un simple désagrément à la paralysie temporaire de la partie touchée par l'attaque, voire même le ralentissement des réflexes à cause de la perturbation du système nerveux. Cette décharge est plus ou moins forte en fonction de l’impact, de la profondeur de la coupure et de la résistance de l’adversaire. Bien qu’il préfère utiliser cette aptitude de son arme, le Shinigami peut, si il le souhaite, lancer des éclairs au travers d’une surface conductrice ou non comme par exemple le sol, un mur, un câble ou tout autre support tangible et matériel ; ces derniers déchirent la surface, et foncent vers l'adversaire explosant à l'impact, l'immobilisant si l'ennemi est touché par l'attaque. Par ailleurs, durant quelques minutes, Takumi peut étendre le courant électrique de son épée à l’intégralité de son corps afin d’augmenter ses réflexes mais cela reste très épuisant pour l’intéressé ; en général, après cette utilisation, il est tellement épuisé qu’il devient une proie facile même pour des adversaires moins puissants. C’est un peu comme une sorte de dernière chance lors des combats difficiles, à utiliser avec précaution.

Son travail était toujours impeccable, et son comportement dans la lignée de son sérieux. On le connaissait aussi pour ses penchants pour le saké, et pour la fête. D’ailleurs, durant les réunions et les soirées, Takumi mettait toujours l’ambiance détendant rapidement l’atmosphère au sein de sa division et permettant à chacun de s’amuser, afin de profiter de ces périodes de repos et de détente. Bien que déjà respecté, et plutôt puissant, le jeune san seki continua de s’entraîner afin de développer ses compétences, et être en mesure de protéger ses proches… Le blondinet possédait de nombreux amis dans sa division, et surtout une personne chère à son cœur. Une jeune femme fraîchement diplômée dont il s’était rapproché rapidement. La vie reprit ses droits, et le quotidien aussi. Être officier n’était pas forcément une partie de plaisir, mais cela faisait partie de son devoir et de ses obligations. Grâce aux conseils de son capitaine, et du lieutenant, le jeune combattant continua de faire des progrès dans la maîtrise des arts des shinigamis. Et surtout il était en train d’acquérir l’expérience nécessaire à tout supérieur. A force d’entraînement, et près d’une dizaine d’année plus tard, Takumi était capable d’invoquer son shikai sans avoir à prononcer la phrase de libération ; cela l’encouragea grandement dans la voie vers le Bankai. Son capitaine lui signifia que c’était le premier pas vers cette dernière libération. Peut-être trop motivé, et concentré dans l’obtention de ce pouvoir surtout lié au capitaine, Takumi s’isolait de plus en plus pour converser avec Kifune et apprendre à se connaître l’un l’autre. Leur caractère étant similaire, les conversations étaient agréables et le temps passait toujours très vite entre eux. La matérialisation de l’âme du Zanpakutô devint de plus en plus facile avec le temps, ouvrant ainsi de plus en plus la voie vers la libération finale.

Il y a deux cent ans, après près d’un siècle et demi à servir le Gotei 13, Takumi fut engagé dans la guerre menée par les shinigamis contre les Quincy. Ce fut une bataille sanglante et sans aucune pitié. Peu avant le début des hostilités, Takumi découvrit son bankai. Ce dernier était incomplet et instable évidemment. Mais c’était un grand pas pour lui. De plus, dès les premières heures de l’affrontement, faisant preuve de trop de confiance, le lieutenant de la dixième division fut tué. En toute logique, le san seki, Hiyuu Takumi, prit sa place. Ce fut une situation difficile à gérer dans un premier temps. Et pourtant, personne n’avait le temps de s’appesantir sur ses états d’âme pendant cette période de crise et de conflit. Heureusement, les officiers sous ses ordres étaient des personnes compétentes et efficaces ; ces derniers le secondèrent parfaitement. Loin d’être une guerre honorable, cela se transforma très rapidement en véritable génocide… Un fait difficile à accepter pour le jeune lieutenant, et pour d’autres personnes de plusieurs divisions. Avec pour seul bagage un poste de lieutenant fraîchement acquis et un bankai tout neuf et encore instable, Takumi se battit du mieux qu’il put et prit la décision la plus importante de sa vie au cours de cette guerre. Au cours des années, le jeune shinigami s’était beaucoup rapproché de la jeune femme ayant rejoint sa division des années plus tôt. Takamura Misaki. Vers la fin de cette guerre effroyable, elle s’interposa face à des hommes d’une autre division pour tenter de sauver deux jeunes enfants Quincy. Elle avait atteint son seuil de tolérance. Ses adversaires furent repoussés, et un autre lieutenant se mêla du combat. Takumi intervint pour protéger la jeune femme et ces deux enfants, utilisant pour la première fois son bankai en situation réelle.

Ce bankai était tout aussi impressionnant que le shikai. L’apparence de ce dernier n’a rien d’exceptionnel ni de très impressionnant à première vue. Le courant électrique recouvre tout son corps, ainsi que l’épée, et le parcoure à intervalle régulier ; comme pour le shikai, les petits éclairs bleus sont presque imperceptibles en dehors du léger craquement caractéristique de ceux-ci. Ce dernier augmente les réflexes du combattant, ainsi que sa vitesse de façon constante et sans engendrer d’effets secondaires gênants. La lame garde son tranchant exceptionnel, et ses propriétés de transmettre du courant électrique. Cette dernière caractéristique s’applique aussi au coup au corps à corps du shinigami, même si cette fois, le choc ne peut plus paralyser une personne mais juste perturber son système nerveux pour le rendre moins efficace et diminuer ses réflexes. En libérant cette forme ultime de son arme, l’ancien lieutenant charge l’air ambiant d’électricité et peut manipuler le temps à la manière d’Hitsugaya Toshiro lui octroyant la capacité de faire tomber la foudre où il le souhaite, voire même de rediriger les éclairs vers sa cible par son intermédiaire ou celle de l’arme. Pour son attaque la plus dévastatrice, l’ancien lieutenant saute dans les airs et disparait dans les nuages pour reparaître suivi de près par un énorme dragon d’électricité qui s’abattra sur le sol. Toute personne prise dans la déflagration sera paralysée pour un temps plus ou moins long, mais cette attaque laisse le guerrier affaibli et extrêmement épuisé. Qui sait si cette attaque ne pourrait pas être lancée plusieurs fois une fois son bankai parfaitement maîtrisé. Evidemment, les effets de perturbation du système nerveux ou de paralysie dépendent de plusieurs facteurs comme la puissance de l’impact, la force de son adversaire, la zone touchée lors du contact…

Ce geste impulsif scella le destin des deux shinigamis. Bien que leurs assaillants furent tués rapidement, Takumi et Misaki furent découverts et durent prendre une décision cruciale pour leur avenir. Les deux shinigamis profitèrent de la confusion générale pour déserter le Gotei 13 et la Soul Society avec les deux enfants. Personne ne les avait vus, mais ce serait faire un trop gros pari… Et puis cette guerre avait ébranlé la loyauté et la détermination des deux personnes. Ils se réfugièrent donc sur Terre, et laissèrent les deux enfants dans un orphelinat, espérant qu’ils pourraient grandir en ignorant tous les tracas de la vie de Quincy. On les chercha activement, et ils durent apprendre à dissimuler leur réiatsu au mieux pour éviter d’être repéré. Des combats prirent place pendant quelques temps, et s’estompèrent au fur et à mesure de la disparition des Quincy. Leur vie devint alors plus paisible, et sereine. Ils s’entraînèrent alors tous les deux durement, même si la majorité du temps, ils faisaient tout pour effacer le plus possible leur énergie spirituelle et se dissimuler dans le monde des humains. Pendant près d’un siècle, Takumi et Misaki vécurent comme des reclus ne sortant que rarement et préférant s’entraîner à parfaitement dissimuler leur énergie spirituelle. Les choses se simplifièrent légèrement au quotidien avec l’arrivée de Kisuke Urahara et de Yoruichi Shihouin. Ces derniers aidèrent les deux exilés à mener une vie plus paisible, et ils purent même reprendre leur entraînement afin de maîtriser leurs différentes armes, augmentant ainsi leur chance de survie.

Les deux exilés ne participèrent pas activement aux évènements ayant chamboulé la Soul Society et le monde des humains. Même si ils prirent une part légère à l’occasion. Takumi ne nourrit aucune rancune envers le Gotei 13, mais ne peut toujours pas adhérer à leur intolérance et à leur intransigeance chronique. Pour le moment son camp n’est pas clairement défini… Il cherche encore la bonne voie à suivre.